David Usher

David Usher - Wake Up And Say goodbye

Sortie de l’album le 23 septembre

Établi à Montréal… pour travailler
par Philippe Rezzonico
Journal de Montréal
23-09-2007 | 05h00

Un nouveau disque, un spectacle en octobre, des cours de français et pas moins de deux albums en chantier: le retour de David Usher à Montréal ne rime nullement avec farniente.
Retour à Montréal? Vraiment? Quand on lui fait remarquer durant notre conversation au bout du fil que notre afficheur indique l’indicatif 416 (code régional du centre-ville de Toronto), Usher nous livre une savoureuse réplique.
«C’est parce que je suis trop paresseux, dit il Je suis de retour à Montréal depuis deux semaines, mais j’ai encore mon cellulaire avec un indicatif de Toronto.»
–Mais ne venez-vous pas de vivre durant trois ans à New York?
«Oui, mais j’avais toujours gardé mon numéro de cellulaire de Toronto.»
L’histoire du mystérieux indicatif étant éclaircie, Usher nous explique que Montréal lui manquait.
«Les étés sont torrides à New York. Au printemps, nous sommes revenus passer une semaine à Montréal avec ma famille et il faisait tellement beau que ça n’a pas pris cinq minutes avant de décider qu’on voulait revenir ici.»
Né en Angleterre d’une mère thaïlandaise et d’un père montréalais, Usher a pris une décision impulsive, le premier extrait (The Music) de son disque (Strange Birds) paru au printemps contenant une référence directe à New York.
«La chanson a été écrite bien avant la réalisation de l’album, mais c’est vrai qu’on a pris la décision de venir il n’y a pas longtemps.»

UNE FOULE DE PROJETS
Ce disque est encore tout chaud qu’Usher a des projets plein la tête. Révélé comme chanteur de Moist avec l’album Silver, en 1994, Usher a lancé cinq albums solos depuis Little Stories, en 1998.
«Je ne sais pas si les gens peuvent en prendre tant que ça (rires),mais il pourrait y avoir un disque de nouveau matériel en septembre 2008 et un disque acoustique bien avant ça, en mai 2008, quoi que pas à diffusion élargie.»
Dans les faits, Usher s’apprête à lancer son disque acoustique par l’entremise de son site Web.
«Il y a deux façons de voir les choses de nos jours: ou tu n’utilises pas la technologie – et l’avenir peut être effrayant –, ou tu t’en sers pour le mieux. J’aime bien diffuser plein de choses dans mon site Web, histoire de montrer le processus de création de mes chansons. Et l’interaction va dans les deux sens.
«Pour la tournée qui s’en vient, les fans m’ont envoyé des demandes de chansons que je n’ai pas jouées depuis une éternité. Je ne vais pas pouvoir toutes les faire, mais ça m’a fait réaliser que j’avais du matériel à revendre avec cinq disques.»
Donc, après Led Zeppelin, The Police et Genesis, on ne reforme pas Moist, monsieur Usher?
«Je ne dis jamais non, mais il n’y a rien à l’agenda à ce sujet.»