lundi 6 octobre 2008

Madonna


Madonna - Miles Away


À 50 ans, Madonna a donné une démonstration de force et de talent, samedi, au Izod Center, pour la rentrée nord-américaine de Sticky & Sweet.
Si elle démontre – encore – son immense capacité de se renouveler, pas sûr qu’elle plaît à tous ses fans de la première heure.


Comme pour les récentes tournées de la Madone, Sticky & Sweet en met plein la vue et les oreilles, mais cette virée est plus… terre à terre. Pas de Madonna debout sur la tête, comme à l’ouverture de la tournée Reinvention, pas de numéros de groupe de haute voltige, comme celui des barres fixes et de la séance de patin à roulettes de Confessions, et pas de Madonna perchée dans les hauteurs, sur un cheval de bois ou une croix de fer, comme en 2006.


Peut-être la femme âgée de cinq décennies la plus en forme, comme on le constate lors de l’hallucinant numéro de Give It To Me, Madonna est maintenant consciente de son âge et ne veut pas risquer une blessure.


Le plus loin qu’elle s’élève du sol, c’est lorsqu’elle monte sur le piano pour interpréter Devil Wouldn’t Recognize You.


Spectaculaire production Ces nuances n’amenuisent pas le spectacle, qui a d’autres atouts: la voiture antique qui agrémente Beat Goes On vaut le détour, comme les productions de Into the Groove (cour d’école d’adultes éclatante), le volet gitan, les ninjas de Like a Prayer, la rame de métro pour Music (wow!) et la production de 4 Minutes, où Madonna est accompagnée de Justin Timberlake, qui apparaît sur des écrans rectangulaires qui se déplacent sur scène. Réussi?
Plutôt, oui. Madonna se colle sur les écrans comme si elle baisait Justin…


Si cette dernière fait un remarquable clin d’oeil d’ironie à son passé durant She’s Not Me, avec les fausses Madonna qu’elle dépouille de leurs artifices (notamment la mariée de Like a Virgin et la Marilyn de Material Girl), en général, Madonna transfigure ses classiques.


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