lundi 8 octobre 2007

Patrick Norman


Patrick Normand – Plus fort que le vent:


Quand on connaît la puissance avec laquelle le vent peut se déployer, on comprend l’intensité des émotions qui habitent l’homme qui déclare à sa douce qu’il l’aime encore plus fort que le vent!


Signée par l’Acadien Danny Boudreau, la pièce Plus fort que le vent démarre sur un souffle léger, ponctuée d’accords de guitare, pour peu à peu prendre de l’ampleur et gagner en force, portée par l’espoir et l’assurance de celui qui la chante :


« Moi je t’aime encore plus fort que le ventQui souffle du nordLa beauté de ton âmeMe fait rendre les armesJe t‘aime encore »
Extrait d'une entrevue sur Canoe:
La mélodie du bonheur
Agnès GaudetLe Journal de Montréal

À 61 ans, Patrick Norman récolte ce qu’il a semé toute sa vie, le succès et l’amour du public. « Je ne prends pas le pommier au complet, dit-il pourtant. Trois ou quatre pommes, c’est assez.»
Le succès du chanteur ne démord pas. Après 25 ou 30 albums (il ne les compte plus) et bientôt 40 ans de carrière, Patrick Norman a toujours sa place dans le cœur des Québécois. Bon an, mal an, il donne partout une centaine de spectacles et il semble à l’abri du piratage sur le Web. Ses derniers album et DVD, Simplement et Tu peux frapper à ma porte, totalisent plus de 80000 exemplaires vendus et le DVD est en nomination à l’ADISQ aux côtés de ceux de Kaïn, Mes Aïeux, Charlebois et Lara Fabian.

Non seulement un groupe d’inconditionnels le suit depuis toujours, mais son public s’élargit. Il compte aujourd’hui des enfants parmi ses fans, autant que des grands-papas: «Je ne suis plus juste un artiste country, mais un artiste familial», dit-il en souriant, ajoutant pour sa défense: «Je ne casse rien, je ne dérange personne. Je veux juste véhiculer du bonheur.»
Patrick Norman est un gars pas compliqué qui ales valeurs à la bonne place, et son nouvel album est le reflet de sa personnalité: tendre, doux, triste parfois devant la souffrance humaine.

«Il n’y a pas assez de tendresse et de douceur, déplore-t-il. Aujourd’hui, seule la performance compte. Il faut du génial et de l’extraordinaire. Le one to one est laissé de côté et les enfants sont mal aimés. Moi, je fais de la musique pour rendre du monde heureux.»

UNE CHANSON POUR DANIELLE
Patrick Norman est resté le même, le gars authentique et sans détour qui signe toutes ses chansons de son nom véritable, Yvon Éthier. Pour Comment le dire, il chante l’amour et l’amitié. «Danielle, ma femme, dit que c’est l’album qui me ressemble le plus, affirme le chanteur, qu’il raconte tout mon vécu, tout ce qui est important pour moi.» Pour Danielle, il réservait d’ailleurs une surprise sur ce nouvel album. Il avait endisqué sa nouvelle chanson préférée intitulée Comment le dire, qu’il a feint d’omettre tout au long du procédé et qu’il a ajoutée à la dernière minute.
Comment le dire c’est aussi le titre du nouvel album de Patrick, un amalgame de treize ballades et belles chansons folk et country, cette musique à qui il est resté fidèle, contre vents et marées et deux pièces instrumentales.

UNE GROSSE ÉQUIPE
Pour trouver les mots justes, Patrick Norman a travaillé avec plusieurs paroliers dont Roger Tabra, qui lui a écrit Je vois un ange.
«Je suis arrivé chez lui et je me suis mis à composer tout de suite. C’est sorti tout seul, alors que normalement je trouve ça dur de composer sur les paroles déjà écrites.»
En entendant la version finale de la chanson, Tabra n’a pas ménagé ses mots pour le féliciter: «T’es un enfouaré!» a-t-il lancé avec le langage coloré qu’on lui connaît.
Roger Magnan, Dany Boudreau, Jérôme Lemay fils, Yves Desbiens, un inconnu venu un soir lui porter son matériel lors d’un spectacle au Club Soda, Pierre Vaillant et Pierre Bertrand sont aussi au nombre des paroliers. Ce dernier, son ami, a notamment coadapté la chanson d’Iris De Ment , devenue sous leur plume Moins j’ai le temps de pleurer.
Une pièce qui a de bonnes chances de vous soutirer une larme. Le chanteur s’est aussi entouré de fidèles collaborateurs musiciens, soit Marc Beaulieu aux claviers, Paul Brochu à la batterie, Jean-Guy Grenier à la steel et André Proulx au violon.

LA ROUTE EST LONGUE
En période promotionnelle, Patrick Norman est sollicité de partout. Il donne des centaines d’entrevues partout au Québec, un marathon parfois exténuant. C’est sans compter les spectacles gratuits et participations à des œuvres charitables. D’une ville à l’autre pour les spectacles, parfois à coup de quatre représentations par semaine, il avoue trouver le temps long. «La route me tue, dit-il. Par contre, les shows c’est une partie de plaisir. Les salles sont belles, les gens sont adorables et on joue à guichets fermés. C’est pour ça qu’on travaille, poursuit-il. La route, c’est un petit prix à payer.»
C’est clair, Patrick aime le monde. Après chaque show, le chanteur rencontre les spectateurs. Depuis toujours, il s’en fait un devoir.
«Signer des autographes, c’est la moindre des choses, dit-il. Les gens ont payé leurs billets, ils sortent de chez eux, se donnent du trouble pour venir te voir. Avec moi, ça n’a rien à voir avec Elvis, has left the building. Je suis le dernier parti.»

LE BONHEUR DRETTE ICITTE
Grand-père quatre fois par ses deux filles Isabelle et Debby, Patrick Norman voudrait plus de temps pour sa famille. «Je n’ai jamais le temps de voir personne, pas même le temps d’écouter la télé, dit-il. Mais cette année, je me venge. Je prends cet hiver un mois et demi de vacances. Je n’ai jamais fait ça de ma vie.»
La retraite n’est pas pour demain. Patrick Norman n’y songe pas et n’y a jamais songé, même s’il s’amuse à dire qu’il cherche parfois une «place pour atterrir».
«À 60 ans, j’ai refusé le p’tit chèque de pension, laisse-t-il échapper dans un éclat de rire. J’attends le plus gros, à 65 ans!
La retraite c’est comme si on me demandait d’arrêter demain de faire ce que j’aime le plus au monde. Seuls le temps, l’âge ou la maladie me feraient arrêter. Le bonheur, je l’ai trouvé. Il est drette icitte avec ma guitare.»
∫ Patrick clôture sa tournée Simplement au théâtre Gesù en décembre et commencera à présenter le nouveau spectacle Comment te dire en février 2008, dans lequel on entendra les grandes chansons qui ont marqué sa carrière et les nouvelles.
∫ Le chanteur enregistrera au mois de mai à Moncton une sixième saison de son émission Pour l’amour du country, quiest diffusée le samedi à ARTV et en rappel le lundi. Ce séjour en studio est pour lui un plaisir, des «semi-vacances» où il s’amuse avec ses musiciens et fait le party avec ses invités.

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