lundi 25 août 2008
Alexandre Désilets
Alexandre Désilets - J'échoue
Alexandre Désilets a une de ces voix rares, réunissant audace, grâce et sensibilité. D’aussi loin qu’il puisse se souvenir, Alexandre a toujours chanté. En famille, dans la chorale de son quartier et, sans arrêt, dans sa tête. Il nourrit une obsession naturelle pour la musique qui se transforme, à l’adolescence, en désir de jouer de tous les instruments. Il s’intéresse à la batterie, à la guitare et à la clarinette sans parvenir à s’y consacrer réellement; il s’applique plutôt à décortiquer le jeu et les sonorités de chacun de ceux-ci et les intègre à son chant, qu’il conçoit de plus en plus comme son véritable instrument.
Après un détour par les sciences de l’agriculture à l’Université Laval, Alexandre aboutit en 1998 en musique électro-acoustique à Concordia. Il se lance alors dans une exploration tous azimuts du traitement électronique de la voix. On l’entend dès 1999 sur Interior Horizon avec Adham Shaikh, puis sur Vegetation = Fuelet Solar Powerde Freeworm. En 2005, Alexandre prend part à l’aventure funami aux côtés du Luso-Canadien Tiago Conceição. Grâce àses chansons bidouillées exclusivement d’échantillons de sa voix, l’album Vocophilia mène le duo soul-électro anglophone au Portugal, où il connaît un succès critique et populaire. Quelques chansons se retrouvent aussi dans la série documentaire Cirque du Soleil Fire Within.
En 2006, Alexandre rentre au pays pour tenter l’aventure solo en français. Il apprécie cette intimité toute naturelle qui se crée avec l’écriture francophone. J’échoue, sa première composition dans sa langue maternelle, gagne d’ailleurs le prix Meilleure chanson à Ma Première Place des Arts. Alexandre remporte peu de temps après le prix Meilleure interprétation à Petite-Vallée, puis arrive la grande finale du Festival International de la chanson de Granby, qui le consacre en lui décernant les honneurs de son édition 2006.
Fort de ces succès, Alexandre entame à l’automne 2007 la production de son premier album, Escalader l’ivresse, sous la gouverne du réalisateur-arrangeur Jean Massicotte (Pierre Lapointe, Patrick Watson, Arthur H, Lhasa, Jean Leloup) et de son producteur complice Denis Wolff. Ils font ensemble le pari d’une pop réinventée en se jouant des structures conventionnelles. Des pièces plus longues et des sonorités modernes au service des mélodies accrocheuses d'Alexandre. Pour ce faire, le trio s’entourent de musiciens novateurs : Serge Nakauchi Pelletier (Pawa Up First) aux arrangements, guitares et basses; Robbie Kuster (Patrick Watson), Jean-Phi Goncalves (Plaster, Afrodizz, Beast) et Joseph Perrault (Pawa Up First) à la batterie; Jérôme Hébert à la guitare acoustique (funami); en plus de l’incroyable travail de Massicotte aux claviers et à la programmation.
On assiste alors à la fusion en apesanteur de pop séduisante, d’électronique et de post-rock galvanisés de hooks. La voix planante, chargée de soul d'Alexandre, alliée à des textes sensibles, teintés de touches impressionnistes, fait écho à des mélodies finement ciselées et inattendues. Au final, un album hors norme dans l’univers de la musique francophone, audacieux et intemporel.
J’échoue, une balade pop et rythmée, aux accents alternatifs.
Accessible et séduisante avec ses mélodies émouvantes et accrocheuses; authentique et surprenante avec ses sonorités modernes et ses mélanges de styles puissants, J’échoue s’avère dangereusement efficace.
http://www.alexandredesilets.com/
VIDÉOCLIP DE L’Éphémère
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